Les véhicules qui « tournent en rond » à la recherche d’une place de stationnement provoquent un trafic important. En plus de la congestion qu’ils occasionnent, on s’aperçoit sur le terrain que plus le temps de recherche est long, plus le risque de se garer illégitimement sur la voie publique est fort. La politique de stationnement adoptée par une ville a donc un impact important sur le taux de respect du stationnement.
Une étude du Predit démontre que la distance parcourue pour trouver une place de stationnement peut doubler selon la typologie du parking. Concrètement, en zone payante – où la gestion est meilleure -, la distance est inférieure qu’en zone gratuite. Dans les zones de stationnement rotatif mal respectés, les distances parcourues atteignent souvent 1,5 km. Quand le stationnement rotatif est respecté, la distance tombe à 400 mètres.
Pour améliorer le taux de respect du stationnement, il faut bien connaître le territoire local et adopter une politique de stationnement adaptée aux usages locaux, quartier par quartier. Bien gérer les déplacements, c’est décliner l’offre de stationnement dans différentes formes : stationnement payant, zone bleue, stationnement interdit, prix dégressifs ou progressif pour obtenir les résultats recherchés.
De bonnes conditions de déplacements et de stationnement engendrent souvent un bon taux de respect. Pour ce faire, une distribution des droits selon le profil des usagers du stationnement est à prévoir : commerçants, personnes handicapées, conducteurs de camions de livraison… La facilité d’accès aux services de stationnement, la qualité d’exploitation, la récurrence des contrôles et l’émission de FPS au besoin favorisent également une pleine utilisation et un bon taux de respect du stationnement.
Opter pour le stationnement-minute en centre-ville ou aux abords d’une gare permet le recul du stationnement longue durée et anarchique, améliore la rotation des véhicules et le taux de respect du stationnement. Les arrêts-minute évitent en plus la congestion du trafic dans les zones où les déplacements sont denses. Une seconde option consiste en la mise en place d’une offre de stationnement gratuit sur de courtes durées (15 à 20 minutes).
Le non-respect du stationnement payant sur voirie va souvent de pair avec l’idée selon laquelle l’usage de l’espace public ne constitue pas un service justifiant une redevance. Une bonne politique de stationnement est essentielle certes, néanmoins pour améliorer le partage de la route, les comportements des automobilistes est fondamental.
A Madrid, où le FPS coûte 90 euros, les contrôles sont rigoureux, et le taux de paiement spontané avoisine les 80 %.
Art R.2333-120-5
Le montant de la redevance réglée dès le début du stationnement est déduit du montant du forfait de post-stationnement, dès lors que sont satisfaites les conditions suivantes :
Le justificatif de paiement correspondant au montant réglé est apposé dans le véhicule ou transmis par voie dématérialisée conformément aux dispositions de l’article R.417-3-1 du code de la route ;
La durée maximale de stationnement payant, dans la zone considérée, au cours de laquelle a été imprimé ou transmis le justificatif de paiement n’est pas expirée à l’heure à laquelle l’agent assermenté établit l’avis de paiement.
Si plusieurs justificatifs de paiement répondent aux conditions prévues aux 1° et 2°, seul le dernier en date de ces justificatifs de paiement est pris en compte pour opérer la déduction prévue au premier alinéa.
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