Trois méthodes de contrôle du stationnement payant existent et sont plus ou moins efficaces selon les villes et les cas de figure. Le choix doit se faire selon différents critères : superficie, démographie, trafic, volume d’altercations agents-administrés, taux de respect du stationnement payant, objectifs et politiques locales.
Le contrôle du stationnement payant a des impacts nombreux et insoupçonnés souvent. Parmi les répercussions notoires de la politique de stationnement payant sur la ville, il y a :
- l’amélioration du taux de rotation sur les places de stationnement
- la décongestion du trafic routier
- la sécurité des agents de contrôle
- l’optimisation du budget local
- l’amélioration de la tranquillité publique
- la productivité des agents de contrôle du stationnement
- le développement des mobilités vertes ou alternatives : transports en commun, vélos, trottinettes, co-voiturage…
- et bien sûr la diminution des déplacements carbonés
Trois méthodes de contrôle du stationnement payant existent et sont plus ou moins efficaces selon les villes et les cas de figure. Le choix doit se faire selon différents critères : superficie, démographie, trafic, volume d’altercations agents-administrés, taux de respect du stationnement, objectifs et politiques locales.
LA PATROUILLE PEDESTRE
Une productivité en berne
La productivité des agents est faible, les tournées s’éternisent et le choix des zones à contrôler est complètement arbitraire. Le taux de respect du stationnement payant n’évolue pas, la méthode traditionnelle sert comme une sanction qui peut intervenir de manière ponctuelle mais n’agit pas sur le changement des mentalités.
Une proximité avec les riverains bafouée
Les agents de contrôle sont au contact des administrés pendant le contrôle du stationnement payant. Un contact qui s’avère désagréable car synonyme de verbalisation. Les administrés les plus téméraires négocient l’émission du FPS ; l’égalité de traitement des différents automobilistes peut alors être en jeu. La sécurité des agents n’est pas garantie et les altercations peuvent selon les cas être nombreuses.
Le cadre d’usage idéal de la méthode traditionnelle
Le choix de la méthode traditionnelle est intéressant dans des territoires de petite taille (village par exemple) où la tranquillité publique est très satisfaisante. Les administrés sont disciplinés et ont l’habitude de payer leurs stationnements.
LE PRECONTROLE
Une productivité à discuter
La méthode se fait en 4 temps : une tournée dans un véhicule LAPI, l’analyse des données sur une cartographie, le déplacement à pied des agents sur site puis la validation ou signature optique de l’agent quand le FPS est avéré. Cette méthode a une productivité moyenne dans la mesure où les agents en tournée pédestre perdent autant de temps que dans le cadre de la méthode traditionnelle.
Risque de déplacement vain
Il y a aussi un fort risque de déplacements vains : le delta entre le passage du véhicule LAPI et des agents peut être assez important pour que les véhicules en FPS aient déjà quitté la place de stationnement illégitime. D’ailleurs les applications et groupe de réseaux sociaux qui informent du passage du véhicule LAPI sont nombreux et entravent d’autant plus le travail des agents à pieds.
Taux de respect et sécurité
Le taux de respect du stationnement payant reste identique ou en légère augmentation. Les risques de fraudes continuent d’exister bel et bien. En moyenne le taux de respect du stationnement payant évolue de 15% à 30% dans les 6 mois. La sécurité des agents n’est pas meilleure que dans la méthode traditionnelle puisque les patrouilles sont aussi pédestres.
Le cadre d’usage idéal du précontrôle
Le choix du précontrôle peut être intéressant dans des territoires où le taux de respect est hétérogène c’est à dire où les zones de stationnements illégitimes sont concentrées. Il faut également que les ressources humaines soient assez importantes pour qu’elles puissent harponner aisément la ville à pied. Le taux de respect du stationnement payant quant à lui, devra être assez bon de base, idéalement.
LE MODE SEMI-AUTOMATIQUE
Des ressources humaines valorisées
Le agents de la surveillance publique ou agents assermentés ou policiers municipaux utilisent un outil technologique innovant. L’utilisation du véhicule LAPI valorise leur travail. L’usage de la tablette est intuitive et son adoption est faite avec plaisir par les agents. La météo (trop chaud, trop froid, pluie…) n’est plus un frein à un contrôle du stationnement efficace. Le taux d’absentéisme est en chute et les altercations sont rares voire inexistantes.
Une productivité hors-pair
En mode semi-automatique (solution brevetée par AFS2R), la rapidité d’exécution des patrouilles LAPI est extrêmement forte. Le traitement d’une infraction ou d’un FPS passe de 2 minutes en moyenne à 15 secondes seulement. La productivité quant à elle est excellente : 2 opérateurs atteignent la productivité de 34 agents en mode opératoire traditionnel. Les usages illégitimes de la voirie en matière de stationnement payant sont en nettes évolutions. La diminution du nombre d’usages illégitimes moyens constatés est de 15% à plus 80% dans les 3 à 6 mois, selon les cas de figure.
Le cadre d’usage idéal du semi-automatique
De par son efficacité, le contrôle semi-automatique du stationnement payant est intéressant dans différents cas de figure. Dans les plus petites villes, il permet de gérer l’émission des FPS de manière rapide et de dégager du temps pour des missions de proximité ou de tranquillité publique. Dans les villes où le manque d’effectif est important, le véhicule LAPI comble le manque de ressources humaines. Et lorsque les objectifs de rentabilité existent, la solution permet d’atteindre des taux de respect particulièrement haut.